Comment partir étudier à l'étranger?
Mondialisation oblige, de nombreux étudiants enrichissent leur cursus d’un ou plusieurs séjours à l’étranger. Cette démarche se trouve simplifiée grâce à la réforme LMD, qui établit une correspondance mutuelle des diplômes européens, fondée sur l’attribution de « Crédits », ou ECTS (European Credits Transfert System) entre les différents cursus. En complément, le passeport Europass recense les compétences acquises dans 30 pays européens ainsi que la Turquie, permettant une meilleure lisibilité internationale du parcours de leurs détenteurs.
Pour certaines catégories d’étudiants, les séjours à l’étranger font partie intégrante de leur formation, comme dans les écoles de commerce, d’ingénieurs, les IEP : double diplôme, semestre d’échanges, stages en entreprise …
Des universités développent également des partenariats internationaux, et s’organisent parfois en réseau, comme le groupe Santander qui réunit 36 universités européennes, ou la Confédération européenne des universités du Rhin supérieur (EUCOR), qui regroupe 19 établissements.
Les universités au même titre que certains IUT /BTS proposent également à leurs étudiants de participer à des programmes d’échanges européens types Erasmus, Comenius, ou non (MICEFA, ISEP, Crepuq…).
Erasmus, le plus célèbre d’entre- eux, existe depuis plus de 20 ans déjà. Il s’adresse à tous les étudiants (de BAC+1 jusqu’au Doctorat) poursuivant leurs études dans des établissements d’enseignement supérieur signataires de la Charte Universitaire Erasmus .Ils peuvent partir étudier ou effectuer un stage à l’étranger, sur des périodes de 3 à 12 mois. Sélectionnés sur dossier, les heureux élus bénéficient de la gratuité des droits d’inscription dans l’établissement étranger, ainsi que d’une allocation de mobilité…attribuée sous certaines conditions.
Toutes les informations concernant les programmes d’échanges européens sont disponibles auprès de l’agence Europe-Education-Formation.
Depuis juin 2013, les bourses ULYSSE et TELEMAQUE n'existent plus. Elles sont remplacées par la "bourse jeunes à l'international".
Enfin, partir en solo constitue également une alternative, et 60 000 étudiants français font ce choix chaque année.
Cette solution peut paraitre séduisante aux étudiants les plus autonomes, mais il ne faut pas négliger un aspect fondamental de cette démarche, à savoir les difficultés d’homologation des diplômes, à l’aller…comme au retour en France. D’où la nécessité de bien s’informer, et notamment auprès des centres Naric (National Academic Recognition Information Centres in the European Union).